Vous avez la tête tournée vers le ciel depuis toujours et vous rêvez de travailler dans l’aéronautique ? Alors foncez : le recrutement d’ingénieur-es s’envole depuis plusieurs années chez les principaux acteurs du secteur.
Les transporteurs doivent innover et évoluer pour faire voyager de plus en plus de passagers dans des appareils toujours plus performants et respectueux de l’environnement, au sein d’un marché mondialisé et ultra concurrentiel. Quels sont les principaux profils recherchés et comment devient-on ingénieur-e dans l’aéronautique ?
Un vivier d’emplois florissants
Dans le secteur aéronautique, les ingénieurs conçoivent, testent, fabriquent, entretiennent et commercialisent des avions et des hélicoptères (civils ou militaires), mais aussi des lanceurs spatiaux, des satellites et des missiles. Ces ingénieurs exercent une palette d’activités aussi large que les technologies qu’ils connaissent et utilisent : électronique, mécanique, optique, télécommunications, matériaux composites, etc.
Dans ce secteur mondialisé, les équipes sont internationales et l’anglais est la langue de travail. La mise à jour permanente des connaissances est impérative pour rester à la pointe de la technologie.
Selon le rapport 2018 du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), le secteur aéronautique qui compte 190 000 salariés a recruté 12 000 personnes en 2017, dont près de la moitié d’ingénieurs et cadres. 25 % des recrutements ont concerné les jeunes diplômés.
Des profils variés d’ingénieur-e-s
Parmi les profils les plus recherchés figurent les ingénieurs de recherche, en amont de la chaîne de réalisation d’un nouvel avion, les ingénieurs de conception, les ingénieurs matériaux, les architectes système et les ingénieurs en électronique.
Dans ce même secteur, le sous-secteur de la production offre également de nombreux postes parmi lesquels les ingénieurs méthodes et les pilotes d’industrialisation. Dans les métiers support, les ingénieurs qualité et les ingénieurs-managers, sont également prisés.
Pour répondre aux enjeux écologiques, l’aéronautique travaille sur l’allégement du poids des avions, la gestion de l’énergie, l’arrivée des moteurs électrique et des panneaux solaires grâce à des ingénieurs formés dans le domaine des nouvelles énergies.
Par ailleurs, la conception future des aéronefs s’appuiera fortement sur l’industrie 4.0 en connectant et en exploitant un nombre d’informations considérable dans la recherche, la technologie, la production, le marketing, les données en vol…L’aéronautique doit ainsi miser sur le Big Data.
Pour vendre de avions, il faut également des ingénieurs. L’ingénieur marketing utilise ses compétences pour travailler sur l’offre et la communication de la gamme d’avions dont il a la charge. L’ingénieur commercial fait de la prospection de marché et négocie avec les clients. Ces métiers font appel à une double compétence : commerciale d’une part (argumentation, négociation) et technique d’autre part (maîtrise du fonctionnement de l’avion et de ses composantes).
Les jeunes diplômés s’insèrent souvent dans un premier temps en bureaux d’études ou dans les services d’essais. En fonction de leur expérience, motivation et mobilité, ils prendront de plus en plus de responsabilités, passant de projets simples à des projets complexes, engageant des budgets plus importants sur des stratégies nationale et internationale. Certains pourront évoluer vers le spatial (fusée, satellite).
Ecole généraliste ou spécialisée
Diplômés à bac +5, les ingénieurs aéronautiques sont majoritairement formés dans des écoles d’ingénieurs, qui peuvent être généralistes ou spécialisées en aéronautique.
Elles peuvent s’intégrer directement après le bac ou après deux ans de classes préparatoires scientifiques (MP, PC, PSI ou PT). Des accès après bac+2 (DUT) sont possibles sur dossier, concours et/ou entretien.
Certaines écoles d’ingénieurs proposent des orientations ou option aéronautique en dernière année, comme l’ESILV qui prépare aux métiers de l’aéronautique et forme des ingénieurs à la simulation et à la compréhension de phénomènes physiques et mécaniques complexes.
Cette option s’articule autour de modules (aérodynamique, avionique et commande des systèmes, matériaux composites et endommagement, structure aéronautique, énergétique, transfert thermique) traitant les différents points clés de l’ingénierie mécanique aéronautique pour permettre aux diplômés de l’ESILV d’obtenir des postes aussi bien en recherche et développement qu’en gestion des programmes dans ce domaine.
Plus d’informations sur l’option Aéronautique accessible aux élèves ingénieur-es de dernière année de l’ESILV
This post was last modified on %s = human-readable time difference 9:31 am