Charlotte, promo 2022, est partie effectuer un semestre d’études en Islande, à Reykjavik University, établissement partenaire de l’ESILV. Témoignage.
Je m’appelle Charlotte Pellerin et fais partie de la promo 2022 de la majeure Actuariat. J’ai intégré l’ESILV en septembre 2019 après une classe préparatoire, via le Concours Avenir Prépas.
Intégrer l’ESILV après une prépa
Ma décision s’est portée sur l’intégration du Pôle Léonard de Vinci au sein du quartier d’affaires de La Défense, pour son ouverture, pour la diversité des majeurs du cycle ingénieur et surtout pour son dynamisme associatif.
J’ai décidé de partir à l’étranger pour mon premier semestre de cinquième année car c’était l’occasion pourmoi de découvrir un nouveau système éducatif, tout en découvrant un pays dans lequel je rêvais d’aller : l’Islande.
En effet, ses paysages, sa position géographique, sa culture, ses habitants et son niveau de vie m’attiraient depuis quelques années déjà. Il était donc évident pour moi de choisir cette destination quand j’ai vu son partenariat avec l’ESILV.
Un semestre à Reykjavik University
J’ai ainsi eu l’opportunité d’étudier à Reykjavik University, qui est une université incroyable, tant par sa position à côté de la mer, qui offre une vue magnifique sur les couchers de soleil et ce, en plein Reykjavik, que par sa modernité qui nous offre les meilleures conditions de travail.
De plus, l’université étant un regroupement de plusieurs domaines (ingénierie, commerce, droit, etc.), il existe des associations étudiantes dans chacun d’entre eux, ce qui permet de rencontrer un grand nombre d’Islandais et de s’intégrer rapidement.
Pour répondre aux exigences du nombre d’ECTS, j’ai suivi 4 cours que j’ai pu choisir avant de partir : Applying models in management, Simulation II, Machine Learning and Datamining, and Advanced Probability.
L’ensemble de ces cours est en anglais. Les Islandais étant tous quasiment bilingues en anglais, il était assez facile de suivre chaque cours.
A propos des méthodes de travail, les horaires sont plus légers que ceux que j’ai pu connaître en France. J’ai en général eu cours 9 heures par semaine maximum.
La quantité de travail à la maison dépend des cours, mais n’est pas exagérée, ce qui permet de profiter au maximum de son temps libre.
Je n’ai également passé qu’un seul partiel en probabilités, les autres matières étant notées en contrôles continus et projets, dont un grand nombre étaient en groupe.
L’Islande, un pays accueillant
L’accueil sur place était très chaleureux, à l’image des Islandais. La veille de la rentrée, l’université avait organisé une pré-rentrée pour les étudiants internationaux et nous avaient divisés en groupe au sein de différentes activités. Ceci a permis de se découvrir immédiatement et de ne laisser personne se sentir seul.
Les jours suivants ont permis de rencontrer des étudiants locaux, notamment ceux de nos classes, et l’inscription aux différentes associations étudiantes (type BDE) m’ont permis de passer des soirées avec un grand nombre d’entre eux et de tisser des liens.
Passons à la vie sur place.
Le grand avantage de l’Islande est qu’il est possible de faire une tonne de voyages et d’être constamment émerveillé.
J’ai personnellement eu l’occasion de faire une dizaine de voyages, de durées comprises entre 1 et 5 jours, en passant par un roadtrip en vans.
Ces voyages souvent organisés entre étudiants internationaux, permettent de tisser et de renforcer des liens.
Au niveau du coût de la vie, la monnaie est l’ISK ou la couronne islandaise est une monnaie très fluctuante, ce qui la rend instable. Ceci impacte directement sur le niveau de vie, qui est plus élevé qu’en France, notamment au niveau du prix des produits importés et de la viande.
A propos des logements, que ce soit le prix du loyer ou la difficulté à les trouver, c’est assez semblable à ce que l’on rencontre sur Paris, c’est-à-dire qu’il faut s’y mettre à l’avance et prévoir un budget en conséquence.
Je suis moi-même en colocation avec d’autres personnes de l’ESILV et de l’EMLV, mais de nombreux étudiants habitent au Student Housing (résidence étudiante de l’université) ou en colocation dans le centre de la ville.
Vivre à Reykjavik
Reykjavik étant la ville principale du pays où quasiment deux tiers de la population est regroupée, il y a denombreux bars, boîtes de nuit, musées, restaurants, qui permettent de sortir et de rencontrer des personnes extérieures à l’université.
La ville est accessible en bus, qui est, avec les taxis, le seul moyen de transport ici.
Petit tip : si vous voulez trouver le bar le moins cher de la ville, aller au Student Cellar, le bar étudiant. C’est même l’occasion de découvrir une tonne d’étudiants car c’est le lieu de rencontres où il y a du monde tous les soirs.
Ce semestre ayant été incroyablement riche pour moi, j’espère avoir l’occasion de pouvoir repartir à l’étranger pour revivre d’aussi beaux moments.
Si je ne pouvais donner qu’un seul conseil : il faut oser partir à l’étranger, ne pas avoir peur de la barrière de la langue !
Les gens sont très compréhensifs et ouverts ! Dites-vous que même si ça peut sembler effrayant au début de partir, vous n’en repartirez que plus fiers de vous et avec des souvenirs gravés à vie.