LeoFly, l’association de conception et de modélisation aéronautique et spatiale du Pôle Léonard de Vinci, a atteint de nouveaux sommets grâce à sa participation à la très attendue compétition nationale de lancement de fusées C’SPACE.
Alors que C’SPACE, la compétition annuelle où les étudiants se donnent rendez-vous avec l’espace, touchait à sa fin, l’équipe LéoFly remporta le prix de la meilleure mini-fusée de l’année, décerné à Altair.
Prendre son envol vers la compétition
Le Centre national d’études spatiales (CNES) a accueilli C’Space, du 15 au 22 juillet 2023, pour l’événement annuel dédié aux fusées, Cansat et ballons stratosphériques organisé par l’agence spatiale française. Durant une semaine, LéoFly était prêt à lancer non pas une, mais quatre fusées dans le ciel.
Nommées Altair, Cobra, Phobos et Xenon, ces fusées symbolisent l’aboutissement de mois de travail acharné et de dévouement. La détermination et les efforts de l’équipe étaient pleinement visibles lors de la revue technique RCE2 pour la compétition C’SPACE.
LéoFly y a présenté son expertise technique ainsi que ses idées au panel de juges. Leur volonté d’impressionner le jury cette année a reflété leur engagement à repousser les limites de l’innovation dans le domaine aérospatial.
Un début prometteur
Avec la cérémonie d’ouverture de l’édition 2023 de C’SPACE, l’équipe LéoFly s’est lancée dans une série de tâches, en s’assurant que chaque détail était méticuleusement vérifié et revérifié.
Au fur et à mesure du challenge, l’équipe a relevé les défis avec détermination. L’avionique, souvent appelée « magie noire », a présenté des obstacles que les élèves-ingénieurs membres de LéoFly ont résolus avec habileté.
Leur attention aux détails a conduit à des tests réussis, notamment la validation du système de séparation de la fusée Xenon et l’intégration du moteur.
Épreuves et triomphes
Cobra a été au centre de l’attention lorsqu’elle a été qualifiée, avec des aspects mécaniques réussis et des efforts de récupération presque achevés.
La fusée Xenon a suivi le même chemin, ses composants mécaniques montrant des signes prometteurs alors que les efforts de qualification se poursuivaient. Néanmoins, un léger accroc dans l’avionique a mis l’équipe au défi de résoudre des problèmes complexes.
Les efforts de l’équipe ont culminé avec la qualification de Phobos, ouvrant la voie à son prochain vol. L’anticipation était palpable alors que le compte à rebours pour le lancement résonnait dans l’air.
Altair, l’inattendue
Au milieu de l’excitation, le lancement d’Altair a pris une tournure inattendue. Après un raté initial stressant, la deuxième tentative de compte à rebours a marqué un moment mémorable pour les étudiants : le lancement de la première fusée fabriquée par l’association dans le ciel obscur de C’SPACE.
Le voyage de Xenon
Le voyage de Xenon a été marqué par l’innovation et le succès. Un lancement réussi a mis en évidence l’efficacité du système de freinage aérien, surprenant tout le monde par sa capacité à dépasser les attentes.
Le système de séparation innovant a fonctionné sans faille, conduisant à une récupération presque intacte de l’étage supérieur. Des défis ont émergé lorsque l’étage inférieur a atterri dans une zone restreinte, nécessitant des efforts supplémentaires.
Phobos a affronté les défis avec résilience
Phobos a rencontré ses propres défis, avec le système d’éjection s’activant plus tard que prévu. Malgré ce revers, la fusée a fait preuve de résilience, et bien que son cône de nez se soit détaché à l’atterrissage, l’équipe Phobos est restée déterminée.
Un grand final
En 2023, LéoFly a laissé sa marque sur la scène aérospatiale. En plus d’avoir reçu le prix de la meilleure mini-fusée de l’année, le lancement de Xenon a mis en lumière des avancées révolutionnaires, même lorsque des défis sont apparus. Phobos a surmonté les obstacles pour marquer le ciel de son empreinte.
Au milieu des succès et des défis, la détermination de l’équipe LéoFly a brillé de tous ses feux. Leur quête d’innovation et d’excellence promet d’inspirer les générations futures d’enthousiastes étudiants au sein de l’ESILV.
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