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Cap sur le Rallye Aérien Etudiant, pour quatre élèves ingénieurs Leo Fly passionnés de vol et d’aéronautique

A eux quatre, ils cumulent 350 heures de vol. Cette année, Lazare, Stéphane, Clémence et Luc, membres de Léo Airways, sont sélectionnés pour le RAE, le Rallye Aérien Etudiant. Départ à Toulouse où ils embarqueront à bord d’un DR400-180.

Le Rallye Aérien Etudiant se tiendra du 13 au 19 avril 2019. La compétition rassemble une quinzaine d’équipes étudiantes issues d’écoles d’ingénieurs ou de commerce. Chaque équipe compte quatre participants, dont un pilote titulaire du PPL (Private Pilote Licence). C’est le cas de Lazare Potier de la Morandière, en deuxième année de prépa intégrée, qui sera le pilote de l’équipe ESILV Léo Airways. Le RAE est organisé par l’EDHEC.

Près de 20 heures de vol au total !

Stéphane Gheung est à l’origine de la sélection. L’élève ingénieur, en majeure Ingénierie financière, habite à Annecy. L’an dernier, il a vu l’arrivée du Rallye Aérien Etudiant 2018 dans sa ville et a tout de suite pensé à implémenter le projet au Pôle Léonard de Vinci. Aujourd’hui, après avoir bouclé leur dossier et passé la phase des sélections, les quatre élèves débordent d’enthousiasme.

« Même si les organisateurs gardent les détails du parcours secrets, nous savons qu’au terme des étapes, nous aurons effectué 8 à 10 heures d’avion. Tout cela sans compter nos heures de vol pour arriver à Toulouse ! Car nous ne prendrons pas le TGV… Donc entre la compétition et l’aller-retour Paris-Toulouse, nous aurons près de 20 heures de vol à notre actif ! » – Clémence Leroux, copilote, en 1ère année de cycle ingénieur.

Lazare Potier de la Morandière ; Stéphane Gheung ; Clémence Le Roux et Luc Roméas promettent de donner des nouvelles de la compétition tous les jours sur leur page Facebook et leur compte Instagram. Ils attendent avec impatience de monter dans leur avion, un DR400-180 prêté par l’aéroclub des IPSA (aérodrome de Toussus-leNoble) où évolue Lazare.

Le pôle Léo Airways conçu pour le RAE… et pour la bonne cause

Le pôle Léo Airways a vu le jour au sein de l’association de d’aéromodélisme et de conception aéronautique, Léo Fly. C’est la première année qu’il existe, mais le projet est voué à se pérenniser. « Nous souhaitons allier la théorie à la pratique. Nous donnons déjà des cours de pilotage, avec des examens théoriques. » – Clémence.

Pendant la semaine du Rallye, une journée sera dédiée à l’association Graine de Pilotes. Cette association a pour but de faire découvrir le monde de l’aviation à des enfants en situation de handicap et plus spécifiquement des enfants autistes. Cette journée est offerte par les quatre élèves ingénieurs.

Les pilote et copilotes ont réussi à rassembler la somme nécessaire à leur envol grâce à un montage difficile et à des partenaires solides : Sparflex, leur sponsor principal qui possède sa propre patrouille de voltige avec deux avions de chasses, l’Association Sportive du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, l’Agence Varenne et l’Association Français des Femmes Pilotes.

Altitude, cap, orientation, atterrissage : la nécessaire entente d’une équipe

Même si c’est le pilote qui prend les décisions en dernière analyse, les avis des copilotes peuvent diverger sur de nombreux paramètres : altitude, cap, orientation… Les qualités personnelles sont très importantes dans l’aviation.

Lazare, le pilote, n’est pas celui qui a le plus d’heures au compteur. Il totalise 80 heures, alors que Clémence affiche 160 heures de planneur, mais seulement 20 en avion. L’équipe s’est donc décidée pour Lazare, parce qu’il dispose du brevet de pilote avion et qu’il est peut-être le plus à même de gagner le RAE. Lazare est passionné par le pilotage des avions depuis ses 10 ans, il a effectué son premier vol solo à 15 ans et a obtenu son PPL à 18 ans avec 55h de vol.

Lazare se définit comme un pilote ayant une bonne maîtrise de son environnement. Stéphane estime être précis et manier particulièrement bien les appareils, Luc est rigoureux et Clémence, plus fine et endurante.

Pour qu’un vol se passe dans les meilleures conditions possibles, il faut que l’équipe s’entende bien, qu’il n’y ait pas de stress au moment de prendre les décisions importantes : un changement de cap, d’altitude, d’orientation… L’atterrissage est aussi générateur de vives tensions. A cet instant clé, c’est sur les épaules du pilote que repose l’arbitrage final.

Plus d’infos sur l’option Aéronautique du cursus ingénieur

This post was last modified on 28 juillet 2021 12:27 pm

Categories: Vie étudiante
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