Muséographie, archéologie, anthropologie, ethnologie, paléogénétique, médecine … Ce sont autant des domaines qui ont été révolutionnés par le développement des biotechnologies et leur impact sur la recherche sur l’homme. Afin de regrouper toutes ces contributions dans un espace de réflexion, le projet United Sciences of Mankind propose une plateforme interdisciplinaire internationale autour de la recherche sur les vestiges humains.
Sous la responsabilité de Pascal Clain, enseignant-chercheur à l’ESILV, le Modeling Group du De Vinci Research Center contribue au projet de plateforme USoM, United Sciences of Mankind. Ce plateau virtuel, participatif et collaboratif est réalisé en partenariat avec le LAAB (Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie) de l’Université Versailles Saint-Quentin.
Par ailleurs, cette approche rejoint la démarche de la majeure Santé biotech de l’ESILV : mixer les sciences du vivant et de l’humain, technologies, infomatique et Big Data/Intelligence artificielle pour faire avancer les projets au service de l’humain.
La plateforme permet aux organismes scientifiques en lien avec la recherche sur l’Homme d’échanger leurs matériels d’études, leurs échantillons, leurs outils, leurs savoirs, leurs réflexions et hypothèses puis les données résultantes afin de ne plus travailler isolément.
Les biotechnologies dans le secteur de la recherche sur l’homme
La scène scientifique internationale est animée ces dernières années par le désir d’une application plus visible du statut de bien commun concernant les vestiges anthropologiques issus des collections muséales, ethnographiques et archéologiques. Dans le cadre de la plateforme « USoM », les archéologues, les ethnologues, les paléogénéticiens et les conservateurs mettent à disposition des publics intéresses des vestiges humains renfermant des potentielles données biologiques.
Ces vestiges pourront bénéficier d’une étude complète, qu’il s’agisse d’étude anthropologique, une datation au carbone 14 ou d’explorations médicales : extraction ADN, analyses microbiologiques, double virtuel par scanner, études microscopiques…
Ainsi, ce lieu de réflexion virtuel répond à 2 besoins en matière de recherche sur l’homme : rassembler (scientifiques, échantillons humains, données) et protéger (vestiges humains, études, statut de bien commun).
Avec l’arrivée de nouvelles (bio-)technologies toujours plus performantes et le développement des études pluridisciplinaires, ces supports humains prennent une place prépondérante dans d’autres disciplines.
En effet, au-delà du rôle jusqu’à présent joué dans la reconstitution de l’évolution morphologique et géographique de nos lointains ancêtres, ce matériel d’étude est, ces dernières décennies, de plus en plus impliqué dans la compréhension de notre état de santé actuel.
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