A l’occasion du 4e colloque grec-o qui s’est tenu en juin dernier « les systèmes complexes face au tsunami exponentiel du numérique », Philippe Picard, du groupe Emergence, évoque le lien entre Big Data et prévisions.
Les systèmes complexes sont souvent vus comme des élaborations, des émergences issues de longues évolutions et adaptations, comme des réseaux et structures d’échange et d’équilibre élaborés parfois au cours des siècles. Comment se comportent ces systèmes quand ils sont frappés comme aujourd’hui par le tsunami du numérique ?
L’étude et la prise en compte du Big Data permet d’enrichir les processus existants (projections, estimations) et ouvrir de nouveaux domaines de prévisions (corrélation, extraction, induction).
Le volume, la variété des informations et la vitesse à laquelle sont transmises les données dans le monde du numérique d’aujourd’hui vont permettre de révéler ou d’exploiter la face immergée de l’iceberg que sont les données du numérique.
Tout le monde est concerné par les Big Data et le nuage des données numériques va encore plus grossir avec la recrudescence des objets connectés (Internet of Things).
Le Big Data est une option proposée en dernière année à l’ESILV : elle permet de former les ingénieurs qui maîtriseront les données de demain et deviendront de véritables « data scientists »