Axel Hugon, jeune alumni du Pôle Léonard de Vinci, a reçu le 31 mars dernier, ses deux diplômes : diplômé à la fois de l’école d’ingénieurs, ESILV, mais aussi de l’école de management, EMLV, retour sur son parcours.
J’ai eu mon baccalauréat scientifique en 2010. C’est donc cette même année que j’ai intégré mon premier choix, l’ESILV.
L’ESILV a été mon coup de cœur pour deux raisons. La première est que, étant incertain concernant mon avenir, je ne me voyais pas me spécialiser de suite. Je savais seulement que j’étais intéressé par les technologies de l’information. Aux différents salons d’études supérieures, j’ai trouvé mon bonheur dans les écoles d’ingénieurs généralistes.
Incapable de savoir vers quoi je voulais m’orienter, l’ESILV était parfaite pour moi car elle nous laisse 3 ans pour faire le tour des différentes activités d’un ingénieur, et donc 3 ans de plus pour choisir sa spécialisation, parmi informatique (qui m’intéressait dès le début et que j’ai finalement choisie), mécanique, finance et nouvelles énergies.
La deuxième raison est un peu moins ordinaire. Si l’ESILV était mon premier choix, c’était pour… le sport ! En effet, grand passionné de sport, l’ESILV s’est différenciée des autres écoles d’ingénieurs par l’importance qu’elle donne au sport. Il y en a pour tous les goûts : tennis, football, mais aussi football américain, équitation et même ultimate ! Même les équipes qui n’existent pas peuvent être créées.
L’ESILV me permettait donc de réaliser des études de qualité, tout en continuant d’exercer mon sport favori en compétition, le tennis. Avec un entrainement en salle et un entrainement le jeudi, j’améliorais ma condition physique. Mais en imposant ces séances, nous étions dans l’obligation de nous défouler et de prendre du temps pour décompresser. Et en 2010, aucune autre école supérieure ne le proposait estimant que les étudiants n’ont du temps que pour travailler.
Lors d’un journée portes ouvertes, je n’avais plus aucune hésitation… 2 salles de fitness, une salle de musculation et une de cardio training (le tout accessible aux étudiants toute l’année pour à peine 100€ l’année)… Encadré par un effectif très professionnel et très proche des étudiants (un département des sports qui s’occupe de tout, des professeurs de qualité. ) avec lequel je me suis toujours très bien entendu, mon équipe de tennis a même été vice-championne d’Ile de France 2e division !
Mais l’ESILV ce n’est pas qu’une école supérieure d’ingénieurs. L’ESILV est une école du Pôle Léonard de Vinci. Le Pôle compte aussi une école de Management (EMLV) et de Multimédia (IIM). Et c’est un énorme avantage pour plusieurs raisons.
Cela permet de diversifier les profils que nous rencontrons dans les associations par exemple. Le Pôle compte une trentaine d’associations et pour tout (voyage au ski, danse, robotique, mécanique, journalisme, débats, sport, etc…). Avec les nombreux profils complémentaires présents des étudiants, nous avons l’occasion de créer des équipes dirigeantes complètes pour gérer des associations à la perfection. J’ai moi-même fait partie de deux associations.
J’étais responsable de la rédaction de la rubrique sport chez Interpôle, le magazine mensuel du pôle. Et j’ai également participé à la création d’une association, VINCI ECO DRIVE, dont j’occupais le poste de trésorier, qui a pour but de participer au Shell Eco Marathon : une course étudiante dont l’objectif est de concevoir de A à Z un véhicule qui devra parcourir une certaine distance en utilisant le moins d’énergie possible.
Ces associations m’ont apporté deux choses différentes. A Interpôle, c’était la première fois que j’échangeais réellement avec les étudiants des autres écoles du pôle. Cela m’a permis d’avoir de nouvelles connaissances dans des secteurs différents (c’est toujours important d’avoir des bons contacts). C’était des personnes géniales également avec qui je n’ai jamais eu le moindre souci !
Mais mon meilleur souvenir reste mon aventure avec VINCI ECO DRIVE. Avec des amis, nous avons eu le projet fou de participer au Shell Eco Marathon 2014 à Rotterdam qui se déroulait quelques mois plus tard. Nous sommes arrivés sur place avec un véhicule qui ne ressemblait pas du tout aux autres, avec un effectif jusqu’à 5 ou 6 fois inférieur, quelques mois de travail contre plusieurs années pour certaines écoles et des moyens inférieurs aux concurrents. J’y suis allé en tant que community manager pour laisser les « mécaniciens » se concentrer sur leur travail. Au final, nous avons passé le contrôle technique 2 minutes avant la fin, nous avons non pas fait un tour (qui était notre objectif) mais nous avons terminé la course et fini 25e sur les 50 participants dans notre catégorie ! Une semaine de « dingue » que nous avons passée là-bas car il y avait une ambiance exceptionnelle. Nous avions eu beaucoup de soutien des enseignants, de nos familles et même des autres équipes !
La majeure entreprendre
C’est une réelle force que le Pôle puisse mixer ces compétences, et au cours de mes 5 années d’études, j’ai vu ce système évoluer grandement. En plus des associations, il y a eu la mise en place de projets inter-écoles (1 étudiant au moins de chaque école sur un projet) mais aussi des cursus croisés.
En effet, j’ai participé à un programme spécial lors de ma dernière année d’étude : j’ai suivi un double cursus entre l’ESILV (je m’étais alors spécialisé en informatique) et la majeure Entreprendre de l’EMLV. La majeure entreprendre est une majeure mise en place pour ceux qui souhaitent créer leur entreprise. Elle offre alors des contenus beaucoup plus concrets et axés sur la vie professionnelle, notamment sur la création d’entreprise.
Beaucoup d’efforts sont fait à ce niveau là et je remercie une nouvelle fois le Pôle et ses organisateurs de m’avoir initié au monde de entrepreneuriat et de m’avoir permis de rencontrer des individus et des lieux hors du commun : visite d’une pépinière d’entreprise, une journée passée dans les Studio Kabo Production (Scènes de Ménage) pour tourner des courts métrages, visite du MEDEF.
Cette majeure s’est donc déroulée sur ma dernière année. J’avais 2,5 jours à l’ESILV (planning aménagé pour ceux qui participaient à ce double cursus) et 2,5 jours à l’EMLV sur le premier semestre. Le deuxième semestre, qui correspondait au stage de fin d’étude, avait lieu dans l’entreprise que nous voulions créer. Personnellement, mon projet n’a malheureusement pas vu le jour. Mais j’ai vécu, « de l’intérieur », la naissance et le développement de projets, ce qui fut très formateur. Cette majeure m’a permis d’avoir une base solide pour créer son entreprise, mais aussi d’avoir les cartes en main pour savoir quelles sont les bonnes pratiques à maintenir dans monde de l’entrepreneuriat, un monde en perpétuelle évolution.
Pour être honnête, ce double cursus est une chance. Ce fut une année très difficile, car il fallait jouer sur les deux tableaux. Mais ce fut de loin mon année la plus enrichissante. J’ai complété mon profil généraliste avec des nouvelles connaissances et compétences (en gestion de projets/d’entreprise, en connaissance du marché et du besoin, en management et sur le monde du travail) que je n’avais forcément pas à l’ESILV. Ce fut également un moyen d’avoir un double diplôme.
Mais par dessus tout, cette année là j’ai fait la rencontre d’étudiants des 3 écoles. Des individus de qualité, passionnés, déterminés, avec des bonnes valeurs, très drôles, très sympathiques, et très professionnels. Nous avons créé un lien unique et ce sont des personnes que je respecte beaucoup car ils sont irréprochables. Ce sont des sources d’inspiration et je ne serai pas surpris d’en voir certains faire la Une d’un grand journal d’ici peu ! Je leur promets un très bel avenir !
Ma vie d’étudiant s’est terminée officiellement le 31 mars dernier lors de ma cérémonie de remise de diplômes. Ce fut une soirée d’exception puisque ce fut une remise de diplômes inédites : au Grand Rex, avec des animations personnalisées et marrantes, des discours pertinents et un système de remise des diplômes à la mode des Oscars…. Bref, ils ont sorti le grand jeu !
Une insertion professionnelle prometteuse
J’ai donc été appelé deux fois, pour recevoir mes deux diplômes, avant d’en avoir réellement terminé avec ma vie d’étudiante. J’ai néanmoins signé un CDI depuis septembre dernier. Je n’ai eu aucune difficulté à trouver mon emploi puisque je l’ai même obtenu pendant mon stage de fin d’étude sans vraiment rechercher.
Je travaille aujourd’hui en tant qu’Ingénieur Recherche et Développements dans une SII proche de Paris. J’ai été embauché dans une équipe jeune et très sympa, pour mes compétences généralistes acquises lors de ma formation puisqu’ils recherchaient « une tête bien faite ». Effectivement, je travaille aujourd’hui sur des technologies que je maitrise, mais aussi sur des technologies que je n’ai jamais vues, pour des projets avec des grands noms. Ma formation me permet de me débrouiller et de m’en sortir. Une fois plus expérimenté, je partirai en mission. Mais pour le moment, j’apprends encore de nouvelles choses, comme le développement mobile Apple.
En bilan de mon cursus, avec du recul, je n’ai que des souvenirs d’expériences positives qui me viennent en tête. L’ESILV et le Pôle étant en constante progression, j’ai vu de nombreuses évolutions : nous étions à peine plus de 100 dans notre promo, ils sont presque 200 aujourd’hui. Nous n’étions pas dans le Concours Avenir et il n’y avait pas autant de mentions Bien et Très Bien dans notre promotion. J’ai vu une nette évolution sur la transversalité des compétences du Pôle. J’ai une sincère impression que mes diplômes prennent de la valeur chaque année. A l’image de ma cérémonie de remise de diplôme, ce qui m’a le plus frappé, ce n’est pas les 85% d’emplois trouvés en moins de 2 mois de ma promotion ou une moyenne de 41K de premier salaire annuel brut, mais c’est finalement l’ambiance. Le groupe a une unité pleine de bonne volonté. J’ai pu discuter avec beaucoup de connaissances étudiantes que j’ai pu rencontrer lors de ma formation, mais je me suis surpris à discuter avec mes anciens enseignants et différents salariés du pôle comme avec des amis (qui ont même insisté pour que désormais je les tutoie).
Loin des standards, j’ai vu les salariés et les étudiants se mélanger. Et c’est ça qui fait la particularité de ce pôle et de ses écoles : c’est une grande famille qui se donne les moyens de faire réussir leurs « petits ». Ce pôle a, à peine plus de 20 ans et vu le chemin parcouru en si peu de temps, le meilleur reste certainement à venir pour lui et ses futurs étudiants.
Je pense que les étudiants d’aujourd’hui ont tout ce qu’il faut pour vivre une vite étudiante épanouissante au Pôle Léonard de Vinci. Je leur conseille bien entendu de se donner les moyens de réussir leurs études pour pouvoir trouver rapidement un travail qui leur plait. Mais je leur conseille aussi de s’investir dans la vie étudiante et de profiter à 100% des moyens mis à disposition pour n’avoir aucun regret ! Ils ont une chance de pouvoir rencontrer des profils différents, d’avoir une vie étudiante active et unique, de vivre des aventures incroyables dans des associations, de continuer à pratiquer leurs activités favorites et de voyager dans le monde entier le temps d’un semestre (pour améliorer son anglais qui est vital aujourd’hui, ou pour découvrir de nouvelles cultures) ou dans le cadre d’un double cursus dans une école à l’étranger (Australie, Angleterre, Corée du Sud, Chine, Etats-Unis, Europe…). Profitez-en !!
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