Ariane Huckel, en double-diplôme ESILV et EMLV, promo 2021, et Loris Humbert, promo 2021 de l’ESILV, ont passé un semestre en échange à l’University of Technology, à Sydney. Tout juste revenus de leur séjour académique au bout du monde, les deux élèves-ingénieurs ont remporté un séjour en Roumanie, après avoir décroché la deuxième place de l’ESN De Vinci Video Contest.
L’association étudiante ESN De Vinci et le service des Relations Internationales du Pôle Léonard de Vinci ont organisé un grand jeu concours vidéo pour les étudiants en échange académique à l’étranger.
Le jeu concours proposait aux participants de raconter leur séjour dans le pays étranger partenaire du Pôle à travers une vidéo mettant en scène les meilleurs souvenirs pour donner envie aux autres étudiants de partir dans le même échange.
La vidéo réalisée en Australie par le binôme Ariane – Loris qui a ensuite monté et partagé le clip sur la page Facebook de l’association étudiante ESN De Vinci a convaincu le jury. Retour sur un séjour inoubliable dans le pays-continent.
https://www.facebook.com/ESN.DeVinci/videos/1399666170157122/
Le choix de l’école, une question (de) majeure
Ariane : J’ai choisi l’ESILV pour la réputation de l’école en tant que cycle préparatoire intégré, mais également pour sa proximité avec les entreprises, notamment dans les filières Finance/IBO qui m’intéressent.
Loris : J’ai choisi l’ESILV pour faire mes études parce qu’elle était l’une des seules à proposer une majeure en finance. La localisation géographique clé, en plein cœur du quartier d’affaires de La Défense et proche de chez moi, n’ont fait que confirmer mon choix.
UTS, un charme lointain
Ariane : J’ai toujours rêvé d’étudier à l’étranger, d’une part pour changer un peu de quotidien pendant une moitié d’année scolaire et aussi par curiosité de découvrir le système académique d’un pays aussi lointain que l’Australie. Je n’avais encore jamais voyagé dans ce pays et c’est ce qui m’a poussé à y aller pendant 5 mois.
L’Université Technologique de Sydney (UTS) est une université très complète avec des locaux immenses et très modernes. Elle se divise en plusieurs bâtiments, propres à des sections comme Ingénierie, Business ou Art.
Loris : Ayant toujours aimé voyager et souhaitant découvrir un nouveau mode de vie et une autre culture, j’ai souhaité réaliser ce semestre à l’étranger, de plus j’avais beaucoup aimé mon précédent séjour en Australie et je voulais avoir la possibilité d’en apprendre plus sur ce pays et de visiter d’autres parties du pays. L’UTS était donc un choix évident parmi les universités partenaires avec son campus dans le centre-ville de Sydney dans le quartier d’Ultimo.
Le campus s’étale sur le quartier avec pas moins de 12 bâtiments de l’université pour les différents cursus proposés par l’université, mes cours était répartis dans les 3 bâtiments utilisés pour l’ingénierie.
Ariane : J’ai eu la chance d’être dans la résidence étudiante principale (« Yura Mudang ») où la majorité des activités prend place. L’UTS effectue tout un emploi du temps extrascolaire (cours de cuisine, de langue étrangère, excursion photographique) où l’accommodation dans le pays devient très naturelle et le contact avec de nouvelles personnes assez facile.
Par exemple, une journée type serait de se lever à 9h, d’aller en cours de 10 à 12h, d’avoir une pause pour déjeuner sur la terrasse ensoleillée de la résidence, reprendre les cours jusqu’à 17h, assister à une activité proposée par l’UTS, aller à la salle de sport offerte avec le cursus, puis aller manger en ville/ dans la cuisine commune au rooftop/ chez soi.
Loris : Les cours que j’ai suivis étaient 100% en anglais et correspondaient au cursus que j’aurais suivi en France, généralistes avec un cours orienté vers la finance, pour m’aider à faire mon choix de ma future majeure.
La moitié de ceux-ci suivaient la même structure qu’à l’ESILV, avec des cours magistraux puis des cours en TD, avec toutefois moins d’heures de cours. Les autres cours n’avaient pas de cours magistraux car ils suivaient la méthode de pédagogie inversée et il y avait des TD à préparer.
Pour tous les cours, la principale différence avec la pédagogie en France, c’est que l’accent est davantage mis sur la pratique que la théorie, avec plus de libertés et une plus grande autonomie attendue, même lors des TD.
Globalement, je dirais que la charge de travail était plus légère et qu’il n’était pas compliqué d’obtenir de (très) bonnes notes. J’étais lors des TD avec des étudiants locaux, mais ayant en vue le faible nombres d’heures de cours (±10h par semaine), et que l’on a souvent qu’un seul cours en commun avec eux, il était difficile de tisser de vrais liens avec les étudiants locaux.
Ariane : J’ai suivi 4 cours en anglais : Mathematics for Business, Engineering Economics and Finance, Data Analytics et Web Systems. Les méthodes de travail étaient un peu différentes que celles de l’ESILV (moins d’heures de cours et davantage de travail personnel) mais très faciles à adopter.
Loris : Durant le semestre je résidais dans la principale résidence étudiante de l’université, dans un appartement partagé avec un étudiant australien (choix d’un studio individuel ou de 6 colocataires possible également) mais la grande majorité des résidents sont des étudiants internationaux.
C’était pour moi la solution la plus simple pour le logement, qui est au centre du campus et très bien desservi pour aller visiter les environs de Sydney et les villes alentours.
En plus de cela, au moins une activité est organisée chaque jour et un accès à une salle de sport sur plusieurs soirées est compris dans le lot d’activités.
Ariane : D’autre part, mon semestre a commencé très tôt (20 juillet) et a donc fini tôt aussi : 6 novembre. J’ai donc eu la chance de partir pendant 1 mois en voyage dans toute l’Australie à la suite de mes examens finaux.
Dans l’ensemble, l’Australie n’est pas aussi chère que le dit sa réputation. La nourriture est très abordable (en comparant avec la France bien-sûr), les activités sont abordables, les transports sont peut-être un peu onéreux mais ce qui reste hors de prix (alcool, cigarettes) est facultatif donc c’est à soi de gérer son argent.
Par ailleurs, il est très facile de trouver un petit job étudiant parallèlement aux cours et l’UTS propose même des petites aides pour nous accompagner dans la démarche.
Loris : Le semestre commence très tôt, autour du 20 juillet, en hiver en Australie, les journées sont alors assez courtes, mais les températures sont bien plus agréables qu’en France, et celles-ci ne font qu’augmenter au cours du semestre. Une semaine de vacances est prévue début septembre, et le semestre finissant fin octobre / début novembre, il est aisé de voyager tout au long du semestre ou après puisque le visa n’expire qu’en janvier.
J’ai ainsi eu l’opportunité de voyager sur la côte Est et Sud, et les paysages sont réellement exceptionnels.
Le cout de la vie est assez similaire à celui en France, tous les éléments de la vie quotidienne sont abordables, seuls les transports et les extras (alcool, tabac) sont nettement plus chers qu’en France. A l’inverse, les restaurants et fast food sont moins chers ici.
Le pays qui donne envie de voyager
Ariane : Après ce semestre, je peux affirmer que je rêve déjà de repartir dans un autre pays! Je dirais aux élèves ayant peur de partir seuls que, d’un point de vue académique, l’école nous encadre beaucoup et est très disponible pour nous donc il n’y a pas de souci à se faire.
D’un point de vue social, tous les élèves qui venaient eux aussi de pays étrangers étaient tous très sociables et ça a été un plaisir pour moi de rencontrer de nouvelles personnes, que je pense revoir après être rentrée en France!
Loris : Cette expérience fut inoubliable et j’espère pouvoir repartir à l’étranger pour un autre semestre d’échange ou un stage lors des prochaines années.