La cryptosphere est à la recherche de nouveaux profils et séduit de plus en plus d’étudiants. À l’ESILV, en plus des apprentissages au sein de la majeure Fintech, les étudiants participent activement à la communauté blockchain & crypto, grâce à une association qui connaît un franc succès dans le milieu : Kryptosphere De Vinci.
Des cours sur bitcoin et les cryptomannaies depuis 2015, certification blockchain depuis 2016, majeure Fintech depuis 2020 … L’histoire blockchain & cryptomonnaies continue à l’ESILV avec Kryptosphere de Vinci. Cette association étudiante multi-tech regroupant plus de 400 membres est présente dans plus de 15 écoles de commerces et d’ingénieurs, dont l’ESILV et l’EMLV.
Kryptosphere de Vinci : passionnés de Fintech
Étudiant Fintech, Nasreddine GRIHMA, promo 2023, président de Kryptosphere DeVinci, a rejoint l’association dès son ouverture, en 2020. Une « évidence » pour lui.
« Être actif dans une association blockchain m’a permis d’en apprendre plus sur des notions qui sont complémentaires à celles abordées dans la majeure Fintech.
En effet, j’ai pu échanger avec des personnes qui s’intéressent aussi à ces technologies et à approfondir mes connaissances sur la DeFI, les NFT, les cryptomonnaies grâce à des formations, des évènements. »
Composée de plusieurs pôles techniques (développement, DeFi, NFT, trading, formation), l’association des passionnés de Fintech du Pôle Léonard de Vinci regroupe aujourd’hui plus d’une centaine d’étudiants en école d’ingénieurs et de commerce.
« Le but de l’association est de vulgariser les technologies blockchain et de faire monter en compétences ses membres grâce à des projets, formations et à la participation d’évènements », explique Nasreddine.
Maxime DIENGER, promo 2024, responsable du pôle Trading à Kryptosphere de Vinci, a rejoint l’ESILV « pour la majeure Fintech en particulier ».
« Kryptosphere permet un lien direct entre les cours dispensés par l’école, la théorie, et des applications concrètes au sein de l’univers Fintech. »
Pour Nandy BA, promo 2022, majeure Data & intelligence artificielle, vice-président de Kryptosphere de Vinci, sa participation à la communauté crypto en école d’ingénieurs est l’occasion de découvrir « des pans de la cryptographie, comme l’identité décentralisées et le lightning network de Bitcoin » qui lui auraient peut-être échappé autrement.
« Grâce aux connaissances développées au sein de l’association, nos compétences blockchain sont reconnues par les entreprises du domaine », explique avec fierté Nasreddine.
Et lorsque c’est Hasheur lui-même qui parle de Kryptosphere sur sa chaîne YouTube, les membres de l’antenne de Vinci se déclarent d’autant plus satisfaits.
Une asso-tremplin pour intégrer les blockchains
Dans la blockchain, comme dans tous les domaines, le réseau devient le meilleur ami de tout jeune diplômé. Comme le résume Maxime : « Au-delà de ce que Kryptosphere organise, il y’a ce à quoi son réseau donne accès. »
« Des conférences, des hackathons, des formations avec des membres de l’association plus expérimentés ou avec des professionnels du milieu », explique Nasreddine.
« Nous participons également à plusieurs évènements reconnus dans l’écosystème Blockchain comme la ParisBlockchainWeekSummit, l’EthCC, Surfin’ Bitcoin, le Ledger Op3n ».
Julien Bouteloup, à la conférence Ledger Op3n Paris
« Parmi les canaux slack avec toutes les antennes de France, un canal est dédié uniquement à l’emploi : ici nous partageons les offres de stage, d’alternance et d’embauche dans le domaine blockchain accessible à tous pour des profils techniques et commerciaux.
Parfois certaines offres sont uniquement ou en priorité pour les membres de KRYPTOSPHERE ».
Pour Nasreddine, l’asso est une mine en or pour ceux qui cherchent un emploi dans l’univers de la blockchain et des cryptomonnaies. Si lui a pu décrocher une alternance « architecte blockchain » au sein de groupe IBM – entreprise-marraine de l’ESILV – grâce au réseau, d’autres étudiants « travaillent chez des acteurs de la Blockchain : Ledger, Smart-Chain, Deskoin, Just Mining…
On compte aussi quelques entrepreneurs dans le domaine de la Blockchain avec par exemple la création de Morpho Labs fondée par des membres de KRYPTOSPHERE® qui viennent de lever 1.35 million de dollars. »
Nandy lui a été rapproché « par un protocole DeFi prometteur » qu’il pourrait rejoindre bientôt si les « négociations » en cours sont fructueuses.
« L’association étant grandement reconnue par les entreprises du secteur, il est courant que celles-ci proposent des places pour leurs événements privés », explique Maxime.
« Récemment j’ai pu participer au Ledger Open Paris organisé par la société française Ledger, qui m’a permis d’assister à des présentations et table ronde sur le thème de la Blockchain et des cryptomonnaies.
Mais en plus de cela j’ai pu directement échanger en personne avec des acteurs du milieu comme, par exemple avec Rotem Hemo, Director of Product Management de l’écosystème Algorand.
Rotem Hemo, directeur chez Algorand, invité à la conférence Ledger Op3n Paris
C’est en évoluant au sein de cet écosystème, en profitant et participant activement au développement de Kryptosphere que des nouvelles opportunités (stage, projets…) émergent. »
L’asso Kryptosphere de Vinci sur Instagram.
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