La robotique, la réalité virtuelle ou encore l’intelligence artificielle font partie des technologies qui bouleversent l’ensemble de professions. Comment se former pour les métiers d’aujourd’hui et de demain ? Comment faire face à l’obsolescence des compétences ? Parmi les soft skills clés du 21e siècle, apprendre à apprendre est de plus en plus mise en avant comme une compétence reine des recrutements d’ingénieurs.
Selon l’OCDE, la durée de vie d’une compétence technique est passée de 30 ans en 1987 à 2 ans aujourd’hui, une conséquence de l’innovation technologique et de la pandémie qui a accéléré la transformation digitale. Alors que 85% des métiers actuels vont être profondément disruptés d’ici 2030, les entreprises plébiscitent les qualités comportementales qui sauront compléter, voire renforcer les compétences techniques et les savoirs académiques dans tous les pans de l’ingénierie.
Apprendre à apprendre, un méta-savoir qui fait la différence en école d’ingénieurs
Autonomie, curiosité, écoute, empathie … autant de soft skills qui façonnent l’employabilité des jeunes ingénieurs et déterminent leur évolution professionnelle. Mais qu’en est-il des métas savoirs « humains » qui leur permettront d’améliorer leur cognition et l’ensemble de leurs compétences sur tous les plans ?
Clé majeure à agir pour accompagner les transformations, apprendre à apprendre prend une importance capitale pour les entreprises partenaires de l’ESILV et devient un fort enjeu de formation du cursus ingénieur. Réunis en comite de perfectionnement de la pédagogie en école d’ingénieurs, le 14 février, les employeurs ont fait le point sur leurs besoins au regard des compétences techniques et des savoir-être utiles pour s’insérer sur le marché du travail.
Parmi les évolutions du cursus ingénieur à l’ESILV, pensées avec et pour les entreprises : le développement d’un nouveau campus à Nantes, le déploiement de nouvelles majeures du cycle ingénieur pour répondre aux défis en matière de cybersécurité, le renforcement de la formation aux soft skills ..
Plusieurs employeurs appartenant à divers secteurs ont répondu à l’appel de l’école : Airbus, Alten, Axa, BNP Paribas, Boygues Energies Services, CNRS, Dassault Systèmes, IBM, Nexans, Orange Cyber, Paymium, PwC, Société Générale CIB, Stellantis, Valeo … L’objectif ? Repenser la formation ingénieur selon la réalité quotidienne des entreprises et mieux accompagner les jeunes talents depuis le projet professionnel jusqu’à l’insertion dans l’emploi.
Adapter les enseignements aux besoins du marché : les entreprises s'impliquent dans la pédagogie de l'ESILV 🎓#engineering pic.twitter.com/KVE2VFvIIV
— ESILV (@ESILVparis) February 14, 2022
Les discussions ont été suivies d’une visite au Devinci Innovation Center, structure transverse aux trois écoles, l’ESILV, l’IIM, l’EMLV, où les étudiants explorent les limites et possibilités offertes par les nouvelles technologies.
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