Le Multidisciplinary Digital Publishing Institute (MDPI) est un éditeur de premier plan. La MDPI Books est leur plateforme d’édition de livres scientifiques en libre accès. Ils ont aussi imprimé l’ouvrage d’un enseignant-chercheur de l’ESILV.
La MDPI Books comprend des monographies, des séries de livres, des livres édités et des réimpressions de numéros spéciaux et de collections thématiques. L’occasion de se plonger dans l’univers des polymères et la 3D.
Polymers and Their Application in 3D Printing : un ouvrage en ligne, mais pas uniquement
Hamidreza Vanaei, enseignant-chercheur à l’ESILV et ancien élève de l’ENSAM, a vu son travail de recherche publié sur le MDPI et la MDPI Books, mais aussi en format livre, par le MDPI.
Son ouvrage « Polymers and Their Application in 3D Printing » réalisé en collaboration avec ses deux professeurs de thèse à l’ENSAM, Sofiane Khelladi et Abbas Tcharkhtchi, présente comment les avancées progressives de ce procédé dans l’industrie et l’application de matériaux polymères (ou même composites) ont fait l’objet d’une grande attention. Les chercheurs et les industries s’engagent désormais dans l’impression 3D en mettant en œuvre de nombreux matériaux polymères dans leur domaine.
Dans ce numéro spécial, l’ouvrage rédigé par les deux chercheurs et édité par Hamidreza Vanaei, comprend une collection de travaux récents et nouveaux, concernant l’application des polymères dans l’impression 3D.
Hamidreza Vanaei enseigne la Modélisation et mécanique numérique à l’ESILV, mais son domaine de prédilection est l’impression 3D. Il a recours à la mécanique et à des matériaux pour mener à bien ses travaux de recherche.
« Ça fait quelque temps que j’ai commencé à enseigner la machinerie en intelligence artificielle pour l’appliquer avec les étudians dans le parcours recherche de l’ESILV ».
Un « Special Issue » sur l’impression 3D édité, publié et imprimé
Habituellement, les journaux internationaux demandent toujours aux chercheurs de rédiger ce type de recherche dans différents domaines pour des parutions spéciales nommées en anglais des « special issues » ou « SI ».
Dans ce type de publications, le rôle de l’éditeur est important. Pour publier un article dans un journal scientifique, l’ouvrage doit passer par une relecture, puis le valider par différents chercheurs.
« Pour cette édition spéciale, c’est moi l’éditeur. J’ai validé d’abord s’il y a eu une « initial screening », Ensuite, je l’ai envoyée en relecture. Le « reviewer » ou l’évaluateur, va valider si c’est bon ou pas, s’il y a des choses à corriger ou bien faire un peu de révision encore ».
Les auteurs font des changements si besoin et après l’ouvrage passe encore une fois par l’éditeur qui doit valider si le travail présente un niveau acceptable pour une publication scientifique.
Si c’est le cas, l’ouvrage est publié par le journal. Cette procédure est générale et valable pour tous les journaux de recherche. Si la publication satisfait un ensemble de critères de qualité, il est possible à titre exceptionnel de le publier sous un format de « petit livre ».
Ça a été le cas pour l’ouvrage édité par Hamidreza Vanaei qui compile une dizaine d’articles du domaine des polymères et impression 3D en format « petit livre ». Ce livre présente les différents matériaux et polymères pour imprimer une pièce dans une machine à impression 3D.
« Par exemple, je viens de poser un projet à l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) pour imprimer des oreilles humaines. Une personne avec une oreille endommagée, cassée ou mal formée, pourra bénéficier de l’impression de son oreille en utilisant des différents matériaux. Il faut néanmoins vérifier la compatibilité avec ses organes. On va imprimer l’oreille, on va l’appliquer et après le polymère utilisé va agir comme un solvant. C’est-à-dire qu’il va se dissoudre après quelque temps et on va disposer ainsi d’une vraie oreille ».
Le livre comprend une collection des 10 articles, il est en anglais et en accès libre via ce lien. L’idée de compiler ces articles date de 2018, lorsque Hamidreza Vanaei a commencé à travailler sur ce sujet.
« Dans l’impression 3D, il y a toujours beaucoup des défis différents sur ce procédé de qualité. L’idée est d’optimiser les machines qui existent déjà et proposer une nouvelle machine qui sera capable d’imprimer un produit avec une meilleure qualité. Tout le travail fait est pour l’optimiser ».
L’équipe de chercheurs travaille, depuis 4 ou 5 ans, sur cette publication et ça n’a pas encore terminé.
« Je ne m’attendais pas du tout à recevoir la publication en tant que livre imprimé. Lorsque j’ai reçu l’exemplaire, j’étais agréablement surpris ! »
L’impression de ce travail en format de livre, laisse entrevoir que c’est un ouvrage de qualité.