X

Alumni Fair 2019 : ingénieurs diplômés et étudiants réunis pour une soirée networking

Ils étaient plus de 100 anciens diplômés de l’ESILV et du Pôle Léonard de Vinci à avoir répondu présent à l’appel du Forum Alumni, l’édition 2019. On retrouvait parmi eux des ingénieurs ayant opté pour des postes purement techniques aussi bien que pour des missions diverses et variées dans des entreprises qui font rêver. Quelle était la valeur la plus importante de leur capital carrière ? Les atouts d’une formation d’ingénieur généraliste !

Les alumni du Pôle Léonard de Vinci se sont retrouvés jeudi 20 novembre à la Défense, autour de la troisième édition de l’Alumni Fair, l’événement majeur de l’année, dédié à la construction du réseau professionnel.

Connectés à leurs racines, un brin nostalgiques, les anciens élèves-ingénieurs n’ont pas hésité à diffuser les meilleures offres et pratiques aux étudiants à la recherche d’une première expérience professionnelle.

Des alumni de tous les horizons et de tous les niveaux d’expérience

Ingénieurs software, data, financiers, aéronautiques, chargés de l’innovation, aussi bien que project managers, spécialistes du consulting ou du management, tous diplômés de l’ESILV, sont venus présenter leurs parcours et carrières dans 90 différentes entreprises du CAC 40 ou encore des grands groupes internationaux.

On retrouvait, parmi les alumni présents au Pôle, Matthieu Poivreau, diplômé ESILV 2015, actuellement en charge de la production des véhicules militaires Arquus, chez Altran, après avoir suivi les enseignements de la majeure Mécanique Numérique et Modélisation.

Cela fait 4 ans que j’y travaille, j’ai fait trois missions pour des entreprises privées, c’est la première mission qui me plaît énormément. Si quelque chose au début ne vous plaît pas, c’est pas grave, ce n’est que le début, il faut persévérer. Mon conseil : Quand on arrive sur les lieux de travail, même si vous savez ce dont il s’agit, grâce à l’école, c’est beaucoup d’humilité qu’il faut afficher ! Ça vous fera toujours progresser  et il faut pas forcément compter ses heures, si on aime vraiment ce qu’on fait; prouver qu’on a envie d’y arriver et  tout ne peut que bien se passer ! » (Matthieu Poivreau, ESILV 2015)

Une autre astuce délivrée par Matthieu : pour capitaliser sur son diplômé ingénieur ESILV, c’est toujours l’aspect généraliste de la formation qu’il faut mettre au cœur de ses misions !

« Altran, c’est très vaste, donc toutes les majeures ont leur place chez Altran, c’est vraiment multi-horizon. C’est une école d’ingénieur généraliste, donc, avant même de regarder quel cursus elle propose, c’est plus d’une méthodologie de travail qu’il s’agit : On apprend à comprendre comment fonctionnent les choses. C’est un atout qui ne concerne pas uniquement les écoles d’ingénieurs, mais cela permet de dire que nous avons une tête plutôt bien faite. » (Matthieu Poivreau, ESILV 2015)

Se démarquer grâce aux différentes spécialisations d’ingénieur généraliste

Pour intégrer son poste actuel, Project Management Officer et Support Responsable Opérations chez Thales, Gennevilliers, Antoine Dandaleix, promo 2019, majeure Mécanique Numérique Modélisation, a su faire de son manque d’expérience dans la gestion des projets un atout.

Antoine Dandaleix, ESILV 2019, MNM

Après avoir adapté son CV par mot-clés correspondant à ses compétences, pour se démarquer en entretien le jeune diplômé a mis en avant sa motivation d’intégrer un domaine qu’il avait très peu creusé lors de ses stages et projets d’année en école d’ingénieur.

« Je me suis renseigné sur le site Carrières de Thales, pour une offre qui était située à Gennevilliers en tant que stagiaire assistant chef de projet à l’export, et j’avais postulé directement sur le site en ligne et après j’avais été sélectionné. À ce moment-là, j’étais à Budapest, en échange Erasmus, donc j’ai échangé par téléphone avec mon futur maître de stage, le feeling était très bien passé, j’ai pu intégrer le stage et c’est suite à ce stage qui s’est bien passé, que j’ai pu intégrer Thales. C’était un entretien manager, orienté technique, mais pas seulement, il m’avait demandé ce qui m’intéressait dans la gestion de projet, quels étaient les difficultés pour moi que je pourrais rencontrer dans ce domaine. J’avais bien précisé que même si on a suivi des formations, ce n’était pas le domaine principal d’activités que nous avons eues ici, mais c’était par rapport à ma motivation, ce qui m’intéressait qu’il s’est rendu compte que j’étais vraiment motivé par le poste et c’est vraiment la motivation qui a primé, parce qu’au final, il aurait pu choisir quelqu’un qui avait suivi un parcours très orienté management de projet et il a privilégié quelqu’un qui avait un aspect technique. » (Antoine Dandailex, ESILV 2019)

Son conseil ? Avoir confiance en son projet, même si on évolue en terre inconnue…

Pour Pierre Juhel, promo 2017, majeure Informatique, Big data et Objets connectés, c’est la veille technologique permanente qui fait la différence sur le marché de l’emploi. Actuellement ingénieur software chez Devoteam, c’est grâce à l’adaptabilité – l’une des soft skills enseignées en école d’ingénieur pour favoriser l’avenir professionnel des futurs diplômés – qu’il a pu évoluer dans le domaine du consulting.

Ce que nous attendons, chez Devoteam, c’est d’être adaptable en matière des défis auxquels nous sommes confrontés dans nos différentes missions, parce que nous ne sommes pas sur un seul projet sur lequel nous allons rester 10 ans de suite. La durée d’un projet est de maximum 4 ans, ce qui veut dire que régulièrement nous allons être amenés à changer d’entreprise, à aller sur de nouveaux projets, donc à nous adapter à des nouvelles structures, technologies. Il faut toujours se tenir au courant des nouvelles technologies, il faut réussir à suivre ces évolutions, développements et apporter dans les missions cette vision neuve  et en quoi cela peut nous servir pour apporter une valeur ajoutée. » (Pierre Juhel, ESILV 2017)

Si les qualités cultivées lors de la formation généraliste aux sciences de l’ingénieur sont au cœur des réussites professionnelles des alumni, le réseau des anciens en école d’ingénieurs, c’est un investissements qui nécessite constance et patience. Au Pôle de Vinci, le réseau alumni, c’est un carnet d’au moins 9000 adresses de diplômés, qui se développe et rajeunit chaque année.

Pour en savoir plus sur nos alumni : leurs parcours et insertion.

This post was last modified on %s = human-readable time difference 4:52 pm

Categories: Vie étudiante
Related Post