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Aéronautique, énergie, informatique, ingénierie, R&D, finance : ces secteurs qui sortent gagnants de la crise

Malgré la crise économique qui sévit depuis 2007, certains secteurs comptent plus d’effectifs salariés début 2015 qu’en 2007. Plus que jamais, les secteurs d’activité auxquels forme l’ESILV sont positionnés à la pointe du dynamisme économique.

Une étude publiée par Les Echos dans son supplément de février 2015 fait apparaitre le constat suivant : en France, la crise depuis 2007 à fortement impacté l’industrie qui perd près de 435 000 postes, toutes qualifications confondues, tandis que les services s’en sortent plutôt bien, avec 325 000 emplois captés. Les domaines de l’expertise sont les grands gagnants de l’étude : croissance des effectifs, et salaires supérieurs à la moyenne.

Les activités informatiques, l’énergie, la construction aéronautique, spatiale et navale, les activités de conseil et d’ingénierie, la recherche, la finance et l’assurance sont des secteurs au sein desquels les effectifs salariés ont augmenté entre 2007 et 2015, avec un niveau de rémunération 40% supérieur à la moyenne nationale.

Les données de l’étude sont issues des bordereaux récapitulatifs de cotisations URSSAF, et couvrent donc l’ensemble des effectifs salariés du secteur privé.

Le numérique, secteur à forte croissance

Les « Activités Informatiques » sont un secteur où les embauches ont été massives. Avec une croissance de 22% entre 2007 et 2015, le secteur compte près de 60 000 salariés de plus aujourd’hui qu’en 2007. La rémunération moyenne du secteur s’élève à 3 687 euros brut mensuels.

Voir : la majeure Informatique, Big Data et Objets connectés, l’option Big Data.

La construction aéronautique, navale, spatiale et ferroviaire

Sur une base 100 en 2007, le secteur est aujourd’hui à 114.2 au niveau de ses effectifs salariés. si l’automobile s’est enfoncée dans la crise, le reste de l’industrie des transports est donc en développement : avec un effectif de près de 150 000 emplois, la rémunération moyenne s’élève à 3987 euros brut mensuels.

Voir :  l’option Aéronautique, la majeure Mécanique numérique et modélisation.

La recherche et le développement

La France est régulièrement bien placée dans les classements internationaux relatifs à l’innovation (3e en 2013 pour Reuters, 22e pour l’Insead), logiquement le secteur de la R&D privée se porte bien : +10% d’emplois recensés depuis 2007, un effectif global de près de 160 000 salariés, et un salaire moyen mensuel de 3353 euros brut.

Voir :  les laboratoires de recherche, les projets de nos élèves ingénieurs.

L’énergie

La production et la distribution d’énergie, ainsi que les activités annexes relatives aux nouvelles formes d’énergie et à la transition énergétique sont également en croissance d’effectifs : sur une base 100 en 2007, le secteur compte aujourd’hui 108,3 salariés, soit un effectif global d’environ 180 000 emplois, pour un salaire moyen de 2391 euros brut par mois.

Voir : la majeure Nouvelles énergies.

Finance, banques et assurances

Mastodonte en termes d’emplois, le secteur emploie plus de 760 000 personnes, avec un gain de plus de 10 000 salariés depuis 2007. Témoin de ce dynamisme, le salaire moyen : il est de 3916 euros brut, par mois.

Voir : la majeure Ingénierie financière.

 

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