La dernière enquête insertion professionnelle des diplômés des grandes écoles 2020 est tombée. Selon le baromètre publié par la Conférence des Grandes Ecoles, en 2019 près de près de 9 ingénieurs sur 10 ont trouvé un emploi 6 mois après la fin de leurs études.
Les chiffres de l’enquête, réalisée au cours du premier trimestre 2020 et publiée par la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) le confirment : les grandes écoles restent un véritable tremplin pour l’emploi.
L’insertion des diplômés de la promotion 2019
Sur les élèves de la promotion 2019, 88,1% des diplômés des grandes écoles ont obtenu un emploi 6 mois après l’obtention de leur diplôme. Plus de 85% des jeunes diplômés sont embauchés dans les 2 mois suivant la fin des études et plus de 80% des embauches sont des CDI dès leur sortie de l’école. Plus de 80% des diplômés des grandes écoles se déclarent très « satisfaits » ou « satisfaits » de leur emploi, en tenant compte des critères suivants : conditions de travail, relations avec les collègues, niveau de rémunération, d’autonomie et de responsabilité, situation géographique.
Baromètre 2020 de l’insertion des diplômés 2019 des grandes écoles CGE
Avec plus de 90% des diplômés par voie d’apprentissage ayant trouvé un emploi dans les 6 mois, l’alternance reste un passeport pour l’emploi. Plus d’un tiers des apprentis sont embauchés dans leur entreprise d’accueil. Toutefois, le stage est la principale voie d’accès à l’emploi : près de 30% des diplômés sont embauchés à l’issue d’un stage de fin d’études.
Les écoles d’ingénieurs, les plus performantes en termes d’insertion
Parmi toutes les grandes écoles questionnées dans le cadre de l’enquête 2020 (écoles de commerce, d’architecture, de journalisme, etc.), les écoles d’ingénieurs font mieux que les autres. Près de 90% des diplômés, 9 sur 10 jeunes ingénieurs sont en poste 6 mois après la fin des études.
Le meilleur passeport pour l’emploi reste le mixe entre compétences professionnalisantes (gestion de projets, statistiques, analyse numérique, programmation orientée objet, gestion financière de l’entreprise), soft-skills (implication individuelle, transversalité des cours et des activités, projets d’innovation, sport obligatoire) et pédagogie par projet (pédagogie active en petits groupes). Plus qu’un gage de qualité, les accréditations CGE et CTI permettent à l’ESILV d’intégrer un cercle de réflexion et de partager des « best practices ». La Conférence des grandes écoles (CGE) rassemble les grandes écoles d’ingénieurs habilitées par la CTI et les écoles délivrant un diplôme de niveau Master. La Comisssion des titres d’ingénieurs (CTI) a pour mission d’« évaluer toutes les formations d’ingénieur, développer leur qualité, promouvoir le titre et le métier d’ingénieurs en France et à l’étranger ».
À l’ESILV, la part des entreprises est incorporée dans le projet pédagogique de l’école, conçu avec et pour les entreprises. Sur les 5 années du cycle ingénieur, les élèves-ingénieurs passent 14 mois minimum en entreprises. Tous les secteurs d’activité sont couverts : aéronautique, automobile, génie civil, ingénierie, services informatiques, télécommunications, banque, assurance… L’école forme en apprentissage des ingénieurs dans 7 majeures : informatique, objets connectés et sécurité ; data et intelligence artificielle ; fintech ; modélisation et mécanique numérique ; industrie 4.0 ; énergie et villes durables ; santé biotech.