Avec une prépa intégrée de deux ans au sein d’un programme de formation d’ingénieur en 5 ans, les écoles post-bac offrent une alternative concrète aux classes préparatoires scientifiques classiques (math sup – math spé) qui se déroulent au lycée, en mettant davantage l’accent sur l’enseignement pratique, la dynamique collective et la découverte de l’entreprise.
Aujourd’hui, plus de la moitié des écoles d’ingénieurs – soit une centaine d’établissements- recrutent des bacheliers en prépa intégrée. Découvrez les 5 bonnes raisons de choisir une école avec prépa intégrée.
1. Une école sans délai avec un programme lissé sur 5 ans
En classe préparatoire dite « intégrée », la sélection s’opère à partir de l’analyse du dossier scolaire de 1ère et Terminale, complétée le plus souvent par des épreuves écrites basées sur le programme de terminale, comme dans le cas du Concours Avenir, et parfois par des entretiens, afin de poursuivre ses études durant 5 ans dans la même école.
La plupart des écoles d’ingénieurs assurent l’enseignement du cycle préparatoire directement au sein de l’établissement, en apportant une pédagogie différenciée et les compétences transversales nécessaires pour devenir ingénieur-e, et offrent ainsi une véritable continuité tout au long des cinq années d’études et un cursus équilibré.
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2. Des enseignement plus concrets et variés
L’objectif des deux années de prépa intégrée est d’acquérir un socle de connaissances solides, sur lequel s’appuiera ensuite le cycle ingénieur. Pas question donc d’abandonner les enseignements scientifiques poussés en mathématiques, en physique, ou en chimie selon les écoles.
Le programme de ces deux années ou « cycle préparatoire » correspond en partie à celui de maths sup et maths spé. Mais il s’en distingue aussi grâce à des enseignements plus concrets et appliqués tels que l’électronique, l’informatique, la mécanique ou l’aéronautique, en fonction de la spécialité des écoles.
La pratique occupe une place centrale : les notions théoriques sont expliquées en cours magistraux (CM), leurs applications détaillées en travaux dirigés (TD), puis expérimentées en travaux pratiques (TP) et lors de projets et stages. Les élèves rentrent donc rapidement dans le vif du sujet.
3. Moins de stress grâce au contrôle continu
Contrairement aux idées reçues, le rythme en prépa intégrée est aussi soutenu qu’en prépa classique, avec un volume d’heure de cours assez important, accompagné de travail régulier, individuel et collectif.
La pression diffère grâce au contrôle continu et la poursuite de la scolarité pendant cinq ans au sein de la même école afin d’obtenir son diplôme (et « titre ») d’ingénieur. Pour passer en année supérieure, il suffit de bien travailler et non pas d’être parmi les premiers…
De plus, contrairement aux élèves des classes préparatoires classiques, ils ne courent pas le risque d’être obligés de se rabattre sur une école qui ne correspondrait pas à leur choix initial en cas de résultats insuffisants aux concours. L’ambiance y est donc plus détendue, sans être relâchée pour autant.
4. Dynamique collective et projets en équipe
Peu valorisée au lycée, la dynamique collective est privilégiée dans les écoles d’ingénieurs postbac autour de nombreux projets ou de mises en situation développant des « soft skills » comme le travail en équipe, la communication, le management.
La vie associative donne l’occasion de rencontrer les autres élèves, de réaliser des activités et projets ensemble, tout en permettant de s’épanouir et d’obtenir dans certaines écoles des crédits ECTS qui rentrent en compte dans la validation du diplôme. La pratique sportive est encouragée, voire obligatoire et donc évaluée dans certaines écoles comme l’ESILV.
Le PIX1, projet d’imagination et d’exploration en prépa intégrée
5. Une ouverture au monde professionnel
A l’aspect purement théorique des classes prépa, les écoles post-bac répondent par des enseignements qui abordent déjà les problématiques de l’entreprise et de l’industrie. Ainsi, elles permettent, dès la première année, à des intervenants issus du monde professionnel d’intervenir dans leurs cours.
Elles organisent aussi des conférences ou rencontres avec des ingénieurs, font travailler les étudiants sur des projets ingénieurs ou des études de cas issus du monde professionnel. Enfin, les élèves ont l’occasion d’effectuer des stages parfois dits « ouvrier » ou « d’exécution » d’une durée de 1 à 3 mois selon les écoles, dès la fin de la 1ère ou 2ème année pour se familiariser à l’univers professionnel et mûrir leur choix de filière en cycle ingénieur.
Enseignements, projets, développement des soft skills et des méthodologies de travail, contrôle continu des connaissance, stage… La variété des matières proposées en prépa intégrée construit un socle diversifié et cohérent avant le cycle d’ingénieur, qui convient particulièrement bien aux esprits ouverts et pratiques.
Elle offre également un environnement plus rassurant, épanouissant et adapté pour ceux et celles à qui le stress et l’esprit de compétition coupent les moyens plus qu’ils ne les stimulent. Cette voie est désormais pleinement reconnue par les employeurs. Les écoles disposant de cycles intégrés s’affichent dans les tranches supérieures des classements et forment des étudiants appréciés dans le monde professionnel pour leurs connaissances, leur motivation et leur autonomie.
Plus d’information sur la prépa intégrée en deux ans de l’ESILV, école d’ingénieurs post-bac.